La proposition de loi N° 234-10 déposée mardi 
dernier par un parlementaire des Alpes Maritimes qui a l’habitude de 
crier au loup, vient fort opportunément régler une situation qui 
devenait insupportable. Il y a une trentaine d’années, les deux roues 
motorisés étant relativement rares dans les rues des villes, ces scooter 
et motos étaient considérés comme des Ovni sur les routes de province. 
Le scandale que compte régler cette proposition de loi n’était par 
perceptible ; et surtout personne ne songeait que cela pouvait 
représenter une difficulté. Un obstacle insupportable pour les citoyens 
et surtout les forces de l’ordre soucieuses d’assurer la sécurité 
publique, y compris à la sortie des écoles. 
Mais maintenant que 
ces deux roues motorisés hantent les rues et les routes par centaines de 
milliers, le problème marginal est devenu une authentique question de 
société qu’il convenait de régler avec un texte de loi qui bénéficiera 
de la procédure d’urgence. 
Donc, un député attentif aux angoisses 
de nos concitoyens, a pris le taureau par les cornes : sa proposition 
stipule simplement qu’à partir du 1er septembre 2010, l’usage du casque 
intégral sera interdit. Au motif qu’il dissimule totalement le visage. 
De plus, comme le soulignent les responsables de l’Automobile Club de 
France, il évident qu’il gêne considérablement la vision latérale, ce 
qui explique que les automobilistes les voient très mal comme le montre 
l’augmentation du nombre des accidents de deux roues en ville. 
D’autre 
part, il s’agit là d’une question de sécurité publique : en effet, 
comme le souligne le parlementaire, depuis quelques années le nombre 
d’attentats terroristes et surtout d’attaques de banques commis depuis 
une moto sont en augmentation constante. Comme pour les vols à 
l’arrachée qu’ils facilitent. De plus on aperçoit de plus en plus de 
porteurs de casque intégral à la sortie des écoles, ce qui interdit de 
reconnaître avec certitude des parents venant chercher leurs enfants : 
tous les casques se ressemblent. Donc, le port de ce type de casque gène 
considérablement l’identification des coupables se plaint la police qui 
explique craindre que le port du casque intégral se généralise, 
devenant ainsi une sorte de religion de la dissimulation aux yeux des 
citoyens qui ne font pas partie de la confrérie des deux roues. Un 
risque de communautarisme routier est perceptible. 
Et enfin, en 
ville, le port du casque intégral est un véritable et insupportable pied 
de nez aux caméras de vidéo surveillance. D’où l’appui du ministre de 
l’Intérieur à l’heureuse initiative du parlementaire. 
source : 
http://www.politis.fr/Une-proposition-de-loi-vise-a,10413.html ca devient vraiment du grand n'importe quoi 
