Lyon Motard
Motos et Motards => Débutants => Discussion démarrée par: djshivas le 08 avril 2016 à 17:37:29
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Bonjour à tous.
Voila, hier soir j'ai fait une petite ballade rapide avec une amie et un ami à elle, direction col de l'oeillon (superbe panorama au passage, je ne connaissais pas). Tous deux roulent en ER-6, F pour madame et N pour monsieur.
Seulement, il y a quelques mois de ça, son ami à fait une chute dans un rond point faute d'une flaque d'huile. Depuis il a un peu de mal à reprendre confiance je pense. Obligé de quicher en ligne droite pour nous rattraper car il ralentit à mort en virage. De ses dires, il fait pourtant tout comme il faut, jeter bien loin son regard en sortie de virage mais rien y fait, sois il se déporte à l'extérieur, sois il prend vraiment les virolos très lentement.
Lorsque nous nous sommes arrêté nous en avions parlé et, je lui disais que si ça passe pour moi (qui suis en 125 donc avec des boudins fin) ça passe tranquil pour lui. D'un point de vue personnel, ça ne me dérange pas d'attendre les plus lents, mais j'ai juste peur qu'il n'en retire pas autant de plaisir que nous.
Que pourriez vous lui suggérer ?
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Salut,
Moi aussi je me suis viandé dans un rond-point... en 125... en allant au RDV de l'auto-école pour passer le plateau... ;D
Depuis, je suis assez réservé par temps de pluie ou si la route est mouillée : je m'incline le moins possible et je ne fais pas trop le fier. Il faut remonter en selle et se prendre par la main pour retrouver un peu de confiance au guidon. Le temps devrait l'aider.
Et si vraiment ça devient pathologique, il peut envisager un stage sur piste ou sur route avec des formateurs compétents (AFDM...). :)
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J'ai eu ma première chute au mois de juin, glissade sur des graviers.
Pas de bobo mais pas de moto pendant 3 mois le temps des réparations.
Depuis quand la route est pas terrible ou qu'il pleut je suis beaucoup moins à l'aise qu'avant, j'ai tendance à me raidir et à regarder devant ma roue.
Je pense qu'il faut rouler. C'est le seul moyen. Reprendre ses marques tranquillement. Se concentrer sur la technique, le regard, les trajectoires.
Et après ça revient petit à petit.
Peut être que rouler avec quelqu'un d'autre peut aider aussi. Rouler un moment devant lui pour qu'il puisse analyser les problèmes pour donner des conseil, et un moment derrière pour se mettre dans la roue et voir les trajectoires.
Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk
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C'est pas le premier à qui ça arrive... bon personnellement même après quelques chutes je reste aussi con ^^
Pour avoir rouler avec certains du forum qui sont touché par ce mal...
Il a l'humilité de tout faire pour ne pas se foutre au tas et ne pas gâcher votre balade...
Alors faut avoir l'humilité de l'attendre et tenter de le faire progresser parce que seul ça peut être très dur de se défaire de ses peurs...
Personnellement quand je me balade avec quelqu'un comme ça, j'essai de lui ouvrir la route et adapter mon rythme au sien (bon ok je m'authorise des moments de plaisir aussi ;))
c'est important d'avoir quelqu'un qui ouvre la voie ça donne beaucoup d'indications sur la suite du virage. Et c'est encore mieux si en plus tu lui donne des indications.
l'important est dans ces cas là d'anticiper les virages, ne pas trop relancer.
En faite, pour retrouver ses marques, faut qu'il roule légèrement sous ses capacités.
S'il élargit, c'est qu'il a peur se rentrer dans le virage et qu'il se raidit, qu'il choppe les freins et/ou qu'il est mal placé sur la route.
Tu peux lui indiquer la traj de sécurité, tu peux lui anticiper les virages pour qu'il ne choppe pas les freins... et ces 2 facteurs l'aideront à se détendre un peu et simplement progresser un peu mais il faudra énormément de temps...
Mais malgré tout chaque sortie où il réussira à gagner en aisance, tu verras son bonheur sur son visage ;)
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apres quelques annees de moto, je me rends compte que le mieux, pour reussir a retrouver la confiance, c'est une petite sortie sur piste. pas de gasoil, pas de voiture, que du plaisir ...
je ne me suis jamais remis de mes chutes, j'ai choisi de rouler differement. je roule tranquille sur 80% du trajet et m'autorise quelques kilometres de rythmes plus eleves...
le plus dur, psychologiquement, c'est d'accepter d'aller moins vite que l'on ne le faisait auparavant mais ca se fait.
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Merci déjà à vous 4 pour vos réponses. Elle sont bien noter. Il a apparemment prévu de rouler avec un ami avec qui il sera en intercom pour ce faire corriger sur ses trajectoire ou autre erreurs qu'il peu faire.
Si vous voyez d'autre choses n'hésitez pas.
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+1 avec legone (comme ça va mister ;)) soit une sortie piste, ou un stage de perf. la mutuelle des motards en organise de bons (à ce qu'il parait, je n'ai jamais testé mais il y a pas mal de commentaires à ce sujets sur le forum)
et puis : rouler, rouler, rouler, seul, en groupe avec un ouvreur (comme dit par dagda) l'inverse et possible, le suivre pendant un temps pour lui faire des retours sur ses tarj, conduite etc...
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+1 avec YouGo pour un stage de remise en confiance
+1 avec Legone pour rouler sur piste avec de préférence un bon encadrement et une pédagogie adaptée.
A mon humble avis, suite à une telle mésaventure, il est nécessaire de prendre son temps, de reprendre ses repères, de ne pas se forcer "psychologiquement" en cherchant à tous prix de rouler tout de suite "comme avant".
Pour la vitesse dans les lignes droites, il est préférable qu'elle soit en adéquation avec celle dans les virages en évitant les forts freinages (changement de l'assiette de la moto, suspensions moins efficaces, crispations du pilote) et privilégier de plus longues décélérations qui permettent d'avoir du temps pour "lire" le virage, en bref se donner du confort de conduite et retrouver ainsi du plaisir à faire de la moto.
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rouler, rouler, rouler,
Rien de plus, rien de moin ;)
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Il a repris la route déjà un bon point :)
Il aurait pu ne plus du tout reprendre.
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je lui conseille de faire de la "grande" route, large et propre, ça aide à retrouver des sensations ;)
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Puis aussi faire et refaire une route... ça permet de la connaitre et prendre des repères (et savoir qu'il n'y a pas de surprise type huile/graviers)
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Puis aussi faire et refaire une route... ça permet de la connaitre et prendre des repères (et savoir qu'il n'y a pas de surprise type huile/graviers)
Avoir son "circuit" à soi aide beaucoup ;)
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Puis aussi faire et refaire une route... ça permet de la connaitre et prendre des repères (et savoir qu'il n'y a pas de surprise type huile/graviers)
Avoir son "circuit" à soi aide beaucoup ;)
le problème, c'est quand on en a plein: on se retrouve à rouler fort comme toi un peu partout! :D
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peut etre le faire monter derriere qq un qui passe beaucoup plus vite et sans risque juste pour lui levé le blocage psychologique...
bon apres des poireaux y en a tjs eu et y en aura toujours, des mecs pour qui rien ne pourra etre fait... mais c est un autre debat, et on est tous passé par cette case la à un moment...pour certains elle dure quand meme :2funny: